OVIRI

pont Rion-Antirio ?  Ce n'est pas idiot.    

pont tatara ?   et pourquoi pas !  

pont de l'ile de Ré ? Je ni suis pas allé.

pont de normandie ? c'est joli.

pont Gustave Flaubert ? Pas en hiver.

pont So o Se Pol ? je ne suis pas folle.

pont de Millau ? Voilà  la photo.

C'est un ailleurs

 C'est une chambre avec vue                                                   

C'est un ailleurs

Un lien où j'ai vécu

Quelques bonheurs Passés inaperçus

Quelques douceurs Avec une inconnue Que j'ai connu...

C'est le grand air

C'est une chambre avec vue

C'est le grand air Juste au coin de la rue

Une vie entière

 De la fin au début Douce et amère

 L'ai-je vraiment vécue

Je ne sais plus Je ne sais plus...

                     Henri SALVADOR

Après la courbe........?   (Photo OVIRI)

                                                                                 Tenacité (photo OVIRI - Novembre 2010)

"Gauguin était un enragé. Il préférait dire : "Je suis un sauvage", oviri en polynésien. Il en voulait. Il ne voulait que ça. La vie. Et pas n'importe laquelle. Celle des débuts, de l'innocence, de la beauté du coeur. Celle qui point l'âme, la retourne sur le gril du désir, la fait fondre et hurler dans la jouissance. Il voulait la vie comme à l'origine. La vie comme au paradis."....

                                                Fatata te Miti -  Washington D.C.

"Gauguin  était un cannibale, un oviri, un cheval fou.....A petits coups de pinceau, avec si peu que de la couleur, de l'huile, de la toile, il nous a entrouvert des visions sur le monde."

                                     Gauguin - 1891 -  Raro te Oviri - Sous les pandanus - Dallas Museum of Art

                         " Les Hommes n'ont pas encore perdu, comme c'est étrange,

                l'espoir de retrouver le paradis."

     Textes - Alain HERVE - La proximité folle du Paradis - Edition Terres d'Aventure - Acte Sud. 

( Photos OVIRI 2009)

" C'étaient des pics, des colonnes, des clochetons, des figures surprenantes modelées par le temps, le vent rongeur et la brume de mer.

Hauts jusqu'à trois cent mètres, minces, ronds, tordus, crochus, difformes, imprévus, fantastiques, ces surprenants rochers semblaient des arbres, des plantes, des bêtes, des monuments, des hommes, des moines en robe, des diables cornus, des oiseaux démesurés, tout un peuple monstrueux, une ménagerie de cauchemar pétrifié par le vouloir de quelque Dieu extravagant.

(...) Et soudain, sortant de ce chaos, ils découvrirent un nouveau golfe ceint tout entier d'une muraille sanglante de granit rouge. Et dans la mer bleue ces roches écarlates se reflétaient. "

Guy de MAUPASSANT - Une vie.

"Cela vaut-il la peine de faire le tour du monde pour compter les chats de Zanzibar ?"

Charles PICKERING